Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2016-08-26T17:53:56+02:00

Fahrenheit 451 - Ray Bradbury

Publié par Chatons Culture-Framboise

                                    

 

L'histoire

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.

Alors place aux clubs et aux soirées entre amis, aux acrobates et aux prestidigitateurs, aux casse-cou, jet cars, motogyres, au sexe et à l'héroïne, à tout ce qui ne suppose que des réflexes automatiques. Si la pièce est mauvaise, si le film ne raconte rien, si la représentation est dépourvue d'intérêt, collez-moi une dose massive de thérémine. Je me croirai sensible au spectacle alors qu'il ne s'agira que d'une réaction tactile aux vibrations. Mais je m'en fiche. Tout ce que je réclame, c'est de la distraction.

Mon avis.


Ca faisait un moment que je voulais lire ce bouquin, j'ai profité de l'été pour le faire. Il est assez court en plus, 240 pages en gros. 
On entre rapidement dans l'univers, cet univers où les livres n'existent pas parce qu'ils sont sources de conflits. La théorie est que chaque livre peut déplaire à au moins une personne, à partir de là, on part sur le fait que chaque livre peut créer un conflit, donc les livres sont néfastes. Du coup, les pompiers ont pour mission de bruler les livres (au passage, les maisons et les habitants qui gardaient ces livres en même temps). Très rapidement aussi, on voit qu'avant, ce n'était pas comme ça, certaines personnes se souviennent de l'époque où on pouvait lire et exprimer ses différentes opinions de manière libre. Aujourd'hui, dans le livre, la société est totalement lobotomisée, la télévision est omniprésente au point d'être personnalisée et vue comme une famille par chaque foyer. 

J'ai trouvé ces théories vraiment intéressantes, un peu extrêmes, certes, mais ça tient totalement la route. Le livre a été écrit en 1955 et avait une vision très pessimiste de l'avenir. Au final, on en est pas là, mais certains aspects tiennent la route. 

Donc niveau histoire, j'ai vraiment beaucoup aimé. 

L'écriture est facile aussi, ça se lit vraiment bien. Le livre est divisé en trois parties, chacune montrant une évolution dans l'idée du personnage principal : Montag. Le découpage est juste et permet de donner un peu de rythme au livre. 

Parce oui, il y a un bad point, le ryhtme est assez lent à mon gout. Particulièrement à la fin, j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à lire les 30 dernières pages. Le livre s'effoufle, et bien qu'il présente un nouvel aspect du monde, ça manque d'intérêt à mon avis. La fin reste tout de même une bonne conclusion à l'histoire. 

Bref, si vous avez envie d'une lecture intéressante, mais sans pour autant vous prendre la tête, je vous le recommande ! 

Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, disait mon grand-père. Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussures que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé. QUelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort ; comme ça, quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là. Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu'elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as finis avec elle. La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait-il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé ; le jardinier, lui, existera toute sa vie dans son oeuvre.

June

Voir les commentaires

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon - Hébergé par Overblog