L'histoire : Il y a quelques temps, June avait fait une chronique sur le premier tome du roman graphique La Petite Mort. Dans le troisième tome, la petite mort est devenue grande, peut-être un petit peu plus tôt que prévu et surtout pas prête à affronter la réalité du monde des adultes. C'est à son tour de fonder une famille et de faire face à l'administration et les impôts sur le revenant.
Vous devez grandir. La vie n'est pas juste. La vie, c'est juste la vie.
Avis :
Ainsi, comme je le disais dans le résumé, la Petite Mort a bien grandi depuis le premier tome, et même si elle reste le personnage central, au-delà c'est vraiment sa famille qui est au centre de l'intrigue. Ce que j'ai beaucoup aimé à travers la représentation de cette famille c'est que Davy montre que (contrairement à la vie des parents de La Petite Mort), tout n'est pas toujours rose au sein des foyers et que l'amour est un concept délicat à saisir, qu'élever un enfant n'est pas simple encore plus quand, comme La petite mort, tout arrive si soudainement. Et plus globalement en fait c'est la vie qui est un concept pas toujours facile à comprendre, avec ses absurdités et ses coups bas mais on fait avec et les choses vont comme elles viennent, on s'en dépatouille au mieux. En tout cas c'est un peu mon ressenti à la fin de la lecture de ce tome.
Enfin pour parler de la fin, sans la révéler, je l'ai trouvé magnifique et parfaite. Je pense que Davy ne pouvait pas mieux clôre cette trilogie, et pour tout vous dire, j'en ai chialé.
Non, quand deux personnes sont heureuses en même temps, ça s'appelle de l'amour. Mais c'est rare et éphémère.
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