La fille qui dort - Florence Hinckel

L'histoire. 

Johanna a quinze ans, et tous les complexes qui vont avec ainsi qu'une mère plutôt égocentrique. Cependant, depuis quelques temps, elle a des petits soucis de santé. Johanna fait des sortes de malaises, où ses jambes la lâchent, tout en restant éveillée, et ensuite, elle s'endort. Ces malaises surviennent à n'importe quels moments : quand elle se dispute avec sa mère, quand elle est à la piscine... 
Après avoir consulté une quinzaine de médecins, le diagnostic tombe, elle est narcoleptique. Johanna, ne connaissant absolument pas cette maladie, est tout d'abord choquée, puis elle va essayer de reprendre une vie normale de lycéenne, et elle va même s'essayer au théâtre pour jouer le rôle d'Antigone. 

« Ce beau roman peut s’extrapoler et devenir une leçon de courage pour n’importe quelle difficulté dans la vie. Un auteur sensible à suivre. »
Coup de coeur de Ricochet

Mon avis. 

C'est un roman vraiment court (141 pages), qui se lit donc très vite. 
C'est un livre tout simple, j'irai même dire, un gentil livre ! 
On y découvre ce qu'est réellement la narcolepsie, et comme l'avis que j'ai mis plus haut, c'est une leçon de courage. Johanna veut vivre son adolescence comme les autres, et ne pas être considéré comme une bête de foire. Elle devient populaire dans son lycée parce qu'elle a un truc que les autres n'ont pas (c'est pas tout le monde qui a une maladie orpheline!), mais ne veut pas de cette vie justement. Elle ne veut pas être vue comme une malade. 
C'est donc un livre intéressant à lire, il est instructif. 
Je recommande si vous voulez passer un bon moment tout en apprenant des choses ! 

Que celui qui a inventé les frères soit maudit pour l'éternité. Le mien s'appelle Vincent, a un an de plus que moi et s'appuie sur le chambranle de la porte de ma chambre d'un air nonchalant... mon journal intime entre les mains.
J'y note mes pensées profondes, mais aussi, c'est vrai, pas mal d'idioties. Hier, je crois que j'ai écrit un truc du genre : je voudrais faire refaire mon gros nez. Pas très malin, je sais bien, surtout si on pense à la misère dans le monde. Mais si je ne suis pas un peu idiote à quinze ans, quand pourrai-je me le permettre ? Je revendique la bêtise de mon âge.

June